Un procès à Paul Thiès ! (CM1)

Le célèbre écrivain s’est présenté devant le tribunal, le 11 janvier dernier à 10 heures, où il a comparu devant la haute cour pour la défense des droits des personnages et des lecteurs de romans (HCPDDPLR), pour une audience exceptionnelle.
Le prévenu s’est montré humble à l’annonce des sévères chefs d’accusation, (maltraitance de personnages et abus de confiance de lecteur) mais s’est défendu avec honnêteté et franchise, ce qui lui a valu la clémence de la présidente, Mademoiselle Solenn MALDEME. Les témoignages poignants de lecteurs et de différents témoins n’ont pas démonté les trois avocats de la défense, Maître Alexandre ROUDE, maître Jan DEL CHIARO, et Maître Raphaël MICHEL, dont les plaidoiries énergiques ont constitué un élément déterminant pour le verdict final.
Après délibération, le jury, constitué de vingt membres éminents de la classe de CM1 C, a annoncé son verdict : l’écrivain a été reconnu coupable, mais bénéficie de circonstances atténuantes : sa fascination pour l’arme du crime, la « licence littéraire », a su le rendre sympathique aux yeux de son auditoire. Paul Thiès a finalement été condamné à une peine symbolique de travaux d’intérêt général : collaborer avec le tribunal en témoignant sur son métier d’écrivain, et en lisant un extrait de son roman « Pas de Whisky pour Méphisto ».
La séance a été levée à midi.

LA LICENSE LITTERAIRE FAIT ENCORE DES DEGATS.

L’arme du crime, la licence littéraire, a été retrouvée dernièrement, comme le montre ce texte écrit il y a quelques temps dans la classe. « Un écrivain a le droit, et même doit exagérer la vérité, c’est la licence littéraire » a déclaré Paul Thiès lors de son procès. Un arme dont on entendra encore parler.